Salut à vous!

(Cet article sera illustré de photos n’ayant aucun rapport les unes avec les autres)

Nous sommes en septembre, ce qui était pendant très longtemps finalement le moment où l’année commençait vraiment, pas tellement le 1^er janvier en fait, du fait de la rentrée scolaire. Marrant comme je sens toujours à la fin du mois d’août un petit pincement au cœur du fait de l’arrivée de septembre, quand bien même je n’ai quasiment pas eu de vacances cette année et que j’ai bossé tout l’été ou presque.

Mais il est bien là ce pincement, le même qu’on a quand quelque chose se termine et qu’on ne sait pas trop ce qui va arriver après, un peu comme à la fin du mois de décembre, la fête et les festins en moins. Début septembre on a pas vraiment la tête à ça pourtant et c’est dommage, ça aiderait sans doute à faire passer la pilule.

(Anouk Ricard. Parce que.)

Septembre arrive avec son renouveau et cet article est le 49^ème du blog. Ça fait beaucoup, en l’ouvrant je ne pensais pas y arriver si vite et pourtant. Ça signifie que sa traduction sera le cinquantième article.

Ça va être le moment de ralentir ce blog. Je n’ai pas très envie car j’ai vraiment adoré écrire et traduire comme ça toutes les semaines, même quand c’était dur et que franchement ça ne m’aurait pas dérangé de faire autre chose. J’ai pu prendre un peu de repos avec le rythme d’une web review entre deux articles mais ça ne me suffit plus pour me libérer de l’espace dans la tête maintenant. Et pourtant ça aussi j’ai vraiment adoré le faire !

Pour la première fois depuis plusieurs années maintenant le pincement au cœur de septembre a bien lieu d’être, car je retourne à l’école ! Et oui. Et ça va être beaucoup de travail, le travail préparatoire que j’essaye de terminer tant bien que mal (plutôt mal mais il paraît que c’est normal) me prend déjà énormément de temps et mon cerveau hurle au repos, repos que je n’ai pas assez de temps pour lui accorder.

Alors sur des suggestions avisées je coupe les écrans autant que possible quand je n’en ai pas besoin pour le travail, que ce soit celui pour la formation ou celui qui me permet de manger et de payer mon loyer. Des petites névroses et mauvaises habitudes comme la FOMO ou l’infobésité ont aussi besoin d’être réduites, sinon au silence, au moins à la portion congrue. Ce qui rend les web reviews un peu complexes à gérer car pour une droguée à l’actualité et aux réseaux sociaux comme moi en rémission, continuer de les écrire n’aide pas vraiment à se sevrer, ce qui est pourtant ce dont j’ai le plus besoin en ce moment.

C’est le sevrage donc, j’essaye d’éliminer au maximum les distractions impliquant de regarder un écran en dehors de mes heures de boulot, il me faut arrêter lire combien le monde va mal et de cliquer sur le bouton « Intéressée » de Facebook quand bien même je sais que je n’arriverais pas à y aller. Depuis que je le fais davantage, je vois déjà les progrès sur mon moral et ma forme mentale mais comme l’a pensé sans doute Jaime Lannister en coulant à pic dans la rivière dans laquelle il galopait quelques secondes avant de risquer se faire rôtir comme un poulet, nous devons aller plus profond.

 

(Source : Tagel.fr)

Soyons clairs cependant, je ne ferme pas le blog. Simplement ce rythme devient trop dur à tenir. C’est dommage car j’ai encore des pages entières d’idées d’article qui, s’ils voient le jour, ne le verront pas dans l’immédiat. C’est comme ça.

Ces prochains mois vont être très intenses et déterminer mon futur. Est-ce que Lisbonne va marcher ? Mais qu’est-ce qu’on essaye de dire, quand on dit que quelque chose « n’a pas marché » ? Que ça n’a pas valu le coup ? Qu’on aurait mieux fait de ne rien tenter du tout ? Que tout ce qui n’a pas duré toute la vie ou à propos duquel on aurait finalement changé d’avis n’a pas eu de sens et qu’on aurait en fait perdu son temps ? J’espère que non !

Donc voilà, j’en suis là. Je veux tout continuer mais un peu plus lentement pour le moment, parce que je n’ai plus trop le choix. Ça débouchera plus tard peut-être sur du même ou sur du différent, en tout cas ça sera toujours aussi, je l’espère, constructif et rigolo !