Je suis fatiguée

Disclaimer à l’attention des parents d’enfants en bas-âge ou d’adolescents chahuteurs qui me liront : riez tout ce que vous voulez et pardonnez-moi.

Je suis rentrée de vacances hier et un constat s’impose, ça fait un petit moment certes mais je ne l’avais jamais ressenti aussi puissamment : je suis fatiguée.

Lundi dernier, deux jours à peine après mon retour dans la maison familiale et avec une liste de personnes à attraper au vol longue comme mon bras malgré les 6 pauvres petits jours que j’avais devant moi, mon corps a dit stop. Stop comme niet, nope, déso pas déso.

“Non tu n’iras pas là en voiture, non tu n’iras pas dormir dans un lit étranger, non tu n’iras pas boire trop d’alcool et papoter de tout et de rien jusqu’au bout de la nuit. Et pour que tu ne sois pas tentée, voilà tiens tu es aphone, tu n’as plus de force, tu craches tes poumons et tu tremblotes de fièvre, c’est bon, tu as compris maintenant?”

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« So long Marianne », Leonard Cohen – The Boat that Rocked

Alerte ! Cet article spoile salement et sans remord The Boat that Rocked !

 

Ceci est le troisième article d’une série concept nommée 31 chansons : plus d’explications ici !

Et les autres articles ici !

 

Pour le troisième épisode de 31 chansons, j’aimerais vous parler de cette chanson très spéciale qu’est So long Marianne de Leonard Cohen et de ce film encore plus spécial qu’est The Boat that Rocked.

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Film qui en version française et pour une raison qui ne cessera jamais de m’étonner, surtout quand j’ai découvert le titre original, s’appelle Good morning England. Ma foi, c’est un concept.

(c’est ce film, au cas où vous ne vous rappeliez pas)

J’ai vu ce film à sa sortie en salles, je devais avoir donc 19 ou 20 ans, c’était en 2009. C’était la morosité post crise des subprimes, je crois qu’on avait bien besoin de ce genre de film à ce moment. Il décrivait une époque où l’on croyait en l’avenir, on se disait que le rock’n’roll allait finir par balayer le conservatisme ambiant, la pilule existait mais pas  le sida, l’alcool mais pas la cirrhose, le pétrole mais pas le réchauffement climatique. L’insouciance, en fin de compte. Ou du moins l’image telle qu’on l’a aujourd’hui.

Tout m’a enchanté dans ce film, depuis l’histoire jusqu’aux acteurs tous fantastiques, l’époque décrite, l’humour et bien sûr et puisque c’est tout l’objet du film, la musique !

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