Depuis quelques temps j’entends souvent que, si les femmes sont moins payées que les hommes, c’est parce qu’elles osent moins demander des augmentations, qu’elles attendent d’être sûres d’avoir 100% des compétences requises pour candidater à un poste alors que les hommes se satisfont d’être nuls à 54% pour le poste brigué, qu’elles négocient moins efficacement leur rémunération à l’embauche.
Et qu’elles ont d’excellentes raisons de faire tout cela, la faute à l’éducation différenciée, au fait qu’elles se font traiter de harpies si elles ouvrent la bouche depuis toujours et qu’elles n’ont globalement aucune confiance en leurs capacités parce qu’on les a dénigré et étouffé dans l’oeuf depuis environ le moment où on sait qu’elles n’auront pas de zizi alors qu’elles flottent encore pépères dans le liquide amniotique sans se préoccuper de la balance du commerce extérieur.