Le miracle de l’amitié féminine

Note : j’inaugure ici une nouvelle série d’articles consacrés à l’amitié, que j’avais déjà un peu traité sur ce blog, le moment est venu pour se lancer !

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’amitié féminine ne va pas de soi.

On pourrait se dire que ce qui ne va pas de soi devrait plutôt être l’amitié entre une femme et un homme, qui ne saurait exister car le désir de l’un ou de l’autre finirait fatalement par s’imposer et corrompre ce sentiment au départ supposé pur. Pourtant la friendzone existe aussi entre filles si les orientations sexuelles, les sentiments ou les attirances divergent.

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Daria et Jane ont été très en avance sur leur temps dans presque tout

Cette porte ouverte enfoncée, abordons le cas ici de l’amitié qui peut exister entre deux femmes hétérosexuelles ou aux orientations sexuelles différentes mais où l’attirance ne joue aucun rôle : pour que celle-ci puisse naître, se développer et se fortifier, il faudra tout d’abord avoir fait la paix avec les différentes représentations culturelles de l’amitié féminine et les nombreuses injonctions contradictoires qui en découlent.

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Contradictory injunctions #2 : comfort zone

Here is the translation of a chronic for a paper magazine coming out every 2 months in Montpellier area in France, Le Tafeur, this one came out the 15 of April. The first one was also published on this blog so the translation will come!

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We get to hear a lot, a lot, a lot about comfort zone. Really. To a point that we start to feel guilty about it, especially when it is starting to become a bit too precise about what is it and what it is not.

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Les injonctions contradictoires #2 : la zone de confort

Ci-joint ma chronique pour le Tafeur, magazine musical de la région Montpellieraine paru le 15 avril, destinée à paraître tous les deux mois.

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On nous rebat beaucoup, beaucoup, beaucoup trop les oreilles avec la zone de confort. Non vraiment. Au point que ça en devient culpabilisant, surtout quand on devient un peu trop précis sur ce qu’elle est et n’est pas.

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Girls : final cut

SPOILER ALERT: THIS POST WILL BE ABOUT ALL GIRLS SEASONS, INCLUDING THE LAST ONE SO IF YOU ARE NOT UP TO DATE AND WANT TO KEEP THE SURPRISE, PLEASE DO NOT READ

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Last Monday was aired the last episode of Girls, Lena Dunham’s show produced by Judd Apatow for HBO channel. It was not only the last episode of the season but also the last of the show, as the sixth season being the ultimate. This situation is making me both sad and happy: sad because it is always hard to say good bye to a show you love, especially when as me you are following it from the very beginning. Happy to see than the creators decided to stop now, resisting the temptation to pull from the rope over and over again until everybody gets too disgusted for watching. Yes How I met your mother, I am talking to you. Among others.

I can figure this is probably the great advantage of a show enjoying more esteem success than audience one, you may have less producers behind your back urging you either to continue or to stop and it might really set you free creatively speaking.

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Girls : c’est la fin

SPOILER ALERT : CET ARTICLE PARLE DE TOUTES LES SAISONS DE GIRLS, LA DERNIÈRE INCLUSE DONC SI VOUS N’ÊTES PAS À JOUR ET QUE VOUS VOULEZ GARDER LA SURPRISE, MERCI DE NE PAS LIRE

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Lundi dernier, le dixième épisode de la sixième saison de Girls, la série de Lena Dunham produite par Judd Apatow pour HBO, a été diffusé. Ça n’était pas seulement le dernier épisode de la saison mais celui de la série, puisque la sixième saison en marque la fin. Cette situation me rend à la fois triste et ravie : triste car c’est toujours difficile de dire au revoir à une série qu’on a aimé, que dans mon cas je suis scrupuleusement depuis la saison 1. Ravie au contraire de voir que les créateurs ont su s’arrêter à temps, ont résisté à la tentation de tirer sur la corde encore et encore, comme tant de séries avant elle qui ont fini par nous dégoûter à force de se répéter. Oui How I met your mother, c’est à toi que je parle. Entre autres.

J’imagine que c’est le grand avantage d’avoir profité d’un succès d’estime davantage que d’audience, on n’a pas trop les producteurs sur le dos, que ça soit dans un sens ou dans un autre, ça doit rendre beaucoup plus libre créativement.

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