Un an de blog

Ce 22 mars, le blog a eu un an. J’ai lu suffisamment de blogs dans ma vie pour avoir remarqué que c’était souvent une bonne occasion pour en faire un post, en plus de fournir un sujet tout trouvé, comme c’est pratique. Ainsi, de même que le passage à la nouvelle année qui est l’occasion de faire le bilan, je sacrifie moi-aussi à ce qui n’est certes pas un passage obligé mais tout de même une bonne idée.

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12 articles ont été postés depuis la naissance de ce blog, 13 en comptant celui-ci. Vous vous direz que « bon ça va c’est honnête, ça fait presque un article par mois ». Sauf que pour un peu j’aurais pu ne pas arriver à ce chiffre. En effet la création n’est pas linéaire, à moins qu’on ne le décide et, comme vous l’avez peut-être remarqué, je ne l’ai décidé que très récemment, début février, sous l’influence de mon amie A. qui a su me mettre le coup de pied au cul qu’il fallait. J’exagère, pour le coup de pied. Bien sûr. Mais n’empêche, elle a su me motiver comme personne à tenter de poster une fois par semaine. Il faut dire qu’elle s’y connait en motivation et en régularité, j’en profite ici sans vergogne pour faire la pub de sa boutique en ligne, allez voir c’est joli.

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Sur les pavés

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Je me suis déjà cassée la binette, plusieurs fois, dont une fois devant des ouvriers matinaux et manifestement hilares.

Sous les pavés, j’ai vu aussi la plage, deux fois, et je me suis trempée jusqu’au cou, deux secondes c’est tout, parce que mine de rien, l’océan ça caille sévère !

J’ai trouvé un nouveau coin de chez moi, après 6 visites en 4 jours, un de plus sur la liste de tous ceux que j’ai déjà eu sur cette planète. Il est tout petit, très ensoleillé, j’y ai collé mes cartes postales préférées, des citations, des posters ramenés avec moi. J’ai investi mon coin de frigo et mon placard attitré dans la cuisine, je tente de trouver ma place au milieu de 7 autres personnes, ça avance, petit à petit, on n’est pas pressés.

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Chère Budapest

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Margit híd au crépuscule

Regarde, je suis revenue ! Je sais, je ne suis pas partie depuis si longtemps, si ça se trouve je n’ai même pas eu le temps de te manquer. Que sont 4 petits mois dans la vie si riche et mouvementée d’une vieille et belle dame comme toi ? Pourtant, quand je suis arrivée l’autre jour, tu n’étais pas en beauté pour m’accueillir. Tu t’es présentée à moi au contraire encore toute ronchonne et pluvieuse de tes mois d’hiver, sans aucun égard pour celle qui revenait tout juste du chaud été de l’hémisphère Sud.  Assez vite, en montant dans le bus 200 E qui m’amenait dans le centre, je me suis sentie comme si je venais d’entrer dans une pièce qui n’avait pas été aérée depuis trop longtemps. Une pièce confortable et douillette mais dont l’atmosphère est désormais incommodante pour qui vient d’aspirer l’air frais du dehors. Je revenais du dehors et l’odeur de renfermé m’a frappé. J’ai observé les visages dans l’autobus, tous aussi fatigués et rincés que toi et j’ai eu comme un haut le cœur. La semaine que je m’apprêtais à passer avec toi m’a soudain paru bien plus longue que les 6 jours qui la composaient.

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